Le lin est une des fibres naturelles les plus écologiques qui soit. C’est pourquoi nous avons décidé de le tisser selon des méthodes qui respectent cette qualité de la plante. Cela demande quelques efforts, pour nous, mais également pour nos fournisseurs.
Ces dernières années, nous avons ainsi revu notre modèle industriel pour un tissage du lin sans empreinte carbone. Parce que nous aimons le lin et son univers, et pensons qu’il représente un modèle de développement durable. Voici 4 autres raisons de partager notre avis.
Haute absorption de CO2
Biodégradable
Le lin aime le dioxyde de carbone
Le lin aime vraiment le CO2. Aidé par le soleil, un hectare de lin absorbe plus de 3,7 tonnes de dioxyde de carbone et le transforme en oxygène. Chaque année, à l’usine, nous consommons environ 3000 hectares de lin qui auront absorbé plus de 11.000 tonnes de CO2. A titre de comparaison, cela représente l’équivalent de l’émission d’une automobile lambda qui accomplirait 1000 fois le tour de la planète…
Le lin protège l’environnement
Les fibres de lin, comme les autres fibres naturelles peuvent être compostées et recyclées. Mais seul le lin possède cette couleur naturelle élégante et nombreux sont nos tissus qui ne requièrent aucune opération de teinture. La collection Libeco Organic est un exemple concret de produits en lin 100% biodégradables, la plupart certifiés par le Global Organic Textile Standard (GOTS).
Pas d’irrigation, peu d’intrants
Les besoins en eau du lin sont à l’opposé de sa capacité d’absorption du CO2 : faibles ! Le climat océanique ouest-européen lui prodigue la rosée, la pluie et la température qu’il affectionne. Pour la culture du lin peu d’intrants sont utilisés et le rouissage du lin se fait naturellement par l’interaction de la pluie et du soleil.
Pas de déchets inutiles
Chaque partie de la plante trouve un usage et ne génère pratiquement aucun déchet. La chaîne de teillage broie les tiges de lin et les sépare des étoupes (fibres courtes) et anas (bois). Les fibres courtes se retrouvent dans le châssis des portières d’automobile. Les anas sont parfaits pour produire des panneaux d’aggloméré ou de la litière animale. À l’usine, nous collectons la poussière issue de la production. Elle est utilisée comme base en papèterie ou dans l’isolation. Grâce à la polyvalence du lin, sa transformation nous a permis d’atteindre un modèle d’économie circulaire récompensé par une certification Cradle to Cradle. Ce concept écologique vise à s’approcher au maximum du « zéro déchet ».
Pas d’irrigation
Pas de déchets
Le tissage zéro-carbone est maintenant possible
Chez Libeco, nous prenons la consommation énergétique très au sérieux. L’usine est alimentée par l’électricité solaire ou par celle du vent de la Mer du Nord. Pour ce qu’il reste de CO2, nous faisons équipe avec le label co2logic, en participant à différents programmes de réduction de notre empreinte carbone. Depuis 2014, l’usine Libeco a atteint le zéro-carbone.